Dans la vie, il faut s'affirmer et surtout ne pas se laisser faire!

Aujourd'hui je devais aller au Paradis Gourmand. Mais vu la motivation des livreurs à me déposer là bas, j'ai pris les devants. J'ai demandé au chef livreur si je pouvais emprunter une des voitures qui dormaient sur le parking. Là, il m'a répondu qu'il était d'accord et que je devais demander à mon maitre de stage. Ni une, ni deux, je suis allée voir mon patron.
là, je suis malheureusement tombée sur l'équipe de bras cassé qui va faire toutes les réparations au sein de l'entreprise. Je pense que si je les faisais moi-même on pourrait avoir une chance. L'un des deux était carrément boulanger avant de travailler dans le batiment! LOL! Bref on verra ce que TIC et TAC vont faire...
Du coup, mon patron m'a demandé de faire le tour de l'entreprise pour leur montrer tout ce qui n'allait pas... Une fois que j'ai laissé chapi-chapo à leur tâche, je suis retournée voir mon maitre de stage pour lui demander si je pouvais emprunter le véhicule.
Il a accepté sans hésiter... (en même temps c'était non négociable).
Je suis donc arrivée au Paradis vers 9h15. Là, je suis tombée sur le responsable traiteur, toujours aussi content de me voir... et ce n'est pas ironique! Là, je l'ai rassuré sur ce que j'ai vu. J'ai contrôlé les enregistrements de température, de nettoyage... Il y a des progrès mais le chemin reste long... J'ai fait mon petit audit tranquille et j'ai récupéré toutes les informations que j'avais besoin sur les machines (pour compléter ma bibliothèque).
Et alors que je faisais mon petit tour, je me suis retrouvée au milieu de deux responsables en
pleine crise existentielle! Il se disputait à propos d'une histoire de contenant que l'on devait remettre au frigo. L'un parlait sur le plan qualité, et intégrité, l'autre défendait la partie "praticité". Du coup, je me suis retrouvée entre les deux bonhommes qui n'en démordaient pas. Mais le problème avec cette histoire c'est que je n'étais pas impartiale parce que l'un des deux était le responsable traiteur (Récapitulatif : "il faut voir ce qui se passe chez les autres", "il faut du temps avant de mettre les choses places"bla bla bla). En gros, il est en train de mettre en place des sandwichs à la carte et ça bloque un peu avec le responsable des ventes... Et avant de partir, il me dit : "ah ben toi tu dors savoir ce que ça fait quand on te met des bâtons dans les roues...". Alors là, je l'ai regardé, du dégout dans le regard... oui effectivement c'est lui qui m'a rabâché qu'il fallait du temps pour mettre en place les choses, que les gens freinaient des 4 fers pour changer leur petites habitudes... du coup je lui ai répondu : "ben tu vois ce que ça fait maintenant..."
Je n'avais aucune pitié pour lui... VENGEANCE!
De même, j'ai du calmer le responsable boulanger que je trouvais extrêmement agressif aujourd'hui. Il est arrivé ce matin en me disant que ça ne servait à rien d'enregistrer le refroidissement rapide (enregistrement demandé par le SIVAP) parce que la cellule ne marchait pas. J'ai soufflé un bon coup avant de lui répondre. Je lui ai dit que pour moi ça ne servait pas à rien. Certes la cellule de surgélation déconnait mais pour moi, ce n'est pas un échec. Je suis en train de travailler avec eux sur les automatismes à prendre. Même si au final la température n'est pas bonne, au moins ils prennent l'habitude de l'enregistrer jusqu'à ce que la cellule soit réparée. Si je leur dis d'arrêter d'enregistrer, lorsque je ferais réparer la cellule, ils vont remettre un mois à s'habituer. J'essaye donc de leur fait gagner du temps!
Bref c'est épuisant!
Après tout ça, je suis revenue à Normandie.

Ensuite toute l'aprés midi, j'ai rempli ma bibliothèque avec mes notes du matin.
Mon maitre de stage ne m'a pas répondu à mon mail de lundi... "Monsieur je m'en fous...", c'est bien ça!
Bref on est parti avec Isa un peu tardivement... genre 17h15. Je suis donc arrivée chez moi vers 18h!
Ce soir j'ai eu ma petite soeur et ça, ça fait du bien ^^
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